Barbarie capitaliste : 333 millions d’enfants en situation d’extrême pauvreté
333 millions d’enfants, soit un enfant sur six dans le monde, vivent toujours en situation d’extrême pauvreté, a relevé un rapport de l’Unicef et de la Banque mondiale publié le mercredi 13 septembre.
Citée dans un communiqué, la directrice générale de l’Unicef, Catherine Russell, a affirmé : « Un monde dans lequel 333 millions d’enfants vivent dans une pauvreté extrême – privés non seulement de leurs besoins fondamentaux, mais aussi de dignité, d’opportunités ou d’espoir – est tout simplement intolérable. »
Selon le rapport, cette extrême pauvreté concerne même 40 % des enfants en Afrique subsaharienne, ancien pré carré de l’impérialisme français, soit le pourcentage le plus élevé au monde.
Dans un exercice depuis longtemps convenu dans les cénacles des institutions internationales, le directeur de la Banque mondiale chargé des questions de pauvreté et d’équité, a commenté ces chiffres en forçant le trait sur le volontarisme des Nations unies : « Nous ne pouvons pas laisser tomber ces enfants maintenant […] Mettre fin à la pauvreté des enfants est un choix politique. ».
Bien entendu, maintenir la pauvreté des enfants (et des adultes) est plus qu’un choix politique. Ce phénomène social est une barbarie « ordinaire », une conséquence consubstantielle et inséparable du capitalisme. Il en va de même pour des phénomènes aussi divers que variés : crise économique, famines, accidents du travail, fascisme, crises environnementales, etc…
Le choix politique à faire pour résoudre définitivement les conséquences du capitalisme est donc bien de s’attaquer à la racine du problème, à la « cause » fondamentale : le régime capitaliste. Une société débarrassée de la pauvreté et qui répond aux besoins de tous ses habitants est une civilisation débarrassée de l’exploitation de l’homme par l’homme et qui a donc fait le choix de la rupture avec le capitalisme et la recherche permanente de profits.