GAZA, UN BILAN A + DE 200 000 MORTS ?

GAZA, UN BILAN A + DE 200 000 MORTS ?

Un rapport de la revue médicale britannique The Lancet, publié il y a deux mois, le 5 juillet dernier, estimait que le bilan total du nombre de victimes à Gaza pourrait s’élever à plus de 180 000 morts palestiniens.

Selon cette étude qui fonde son estimation sur le bilan officiel publié quotidiennement par le ministère de la Santé à Gaza, même si le conflit s’achève, de nombreux habitants de l’enclave palestinienne continueront de mourir en raison de causes « indirectes » liées à la guerre.

Ce bilan « indirect » risque d’être élevé en raison de l’intensité du conflit, du siège (et blocus) criminel de la cité de Gaza, qui a détruit les infrastructures médicales, des pénuries sévères de nourriture, d’eau et du manque d’abris, de l’incapacité de la population à fuir vers des endroits sûrs et de la suspension du financement de l’Unrwa, une des seules organisations humanitaires encore présentes » dans l’enclave palestinienne.

Le journal rappelle également que la guerre rend très compliqué le décompte des victimes et disparus. Nul doute, à ce propos, que les chiffres du ministère de la Santé à Gaza sont largement en dessous de la réalité.

En se basant sur le chiffre de 37 396 morts rapporté le 19 juin pour son calcul, le journal explique « [qu’] il n’est pas invraisemblable d’estimer à 186 000, voire plus, le nombre de morts imputable au conflit actuel ». Cela représente, selon le Lancet, 7,9 % de la population du petit territoire palestinien, si l’on prend en considération le nombre total d’habitants de près de 2,4 millions d’habitants calculé en 2022.

Rappelons que l’ONU a estimé le 31 mai 2024, sur la base d’images satellites, que 55 % « des infrastructures totales de Gaza » ont été endommagées, soit 135 142 logements, parmi lesquels 36 591 sont entièrement détruits.

Les chiffres et calculs opérées par le journal britannique donnent le vertige, notamment quand on sait que les enfants représentent près du tiers du nombre de victimes, sont, en réalité, en deçà de la réalité du Génocide à Gaza, le plus grand crime de ce début de 21e siècle.

Rappelons également qu’à ce jour, le siège génocidaire de Gaza se poursuit, avec la complicité active des grandes puissances occidentales, dont la France. Imposons des sanctions à l’encontre de l’Etat d’Israël ! Imposons le cessez-le-feu ! Imposons la Paix !