Contre l’austérité et le pillage du pays par le patronat, une seule option : la lutte !
La petite caste au pouvoir prétend imposer au Peuple et aux travailleurs une baisse drastique et violente, de l’ordre de 40 milliards d’euros, des dépenses publiques.
Avec Macron et le RN, le gouvernement le plus faible et minoritaire de la 5e république veut poursuivre la même politique pourtant largement désavouée et rejetée par les Français dans leur vie quotidienne comme dans les urnes.
Cette politique consiste à gaver et engraisser les grands groupes capitalistes avec l’argent public et maintenir artificiellement sous perfusion le secteur privé et les riches du pays. Les mêmes ministres qui protègent les plus aisés et les entreprises mènent, parallèlement, une guerre violente et sordide contre les pauvres, précaires et chômeurs de ce pays.
Ce véritable pillage en règle des caisses de l’Etat a cours depuis toujours, mais un niveau sans précédent a été atteint sous la présidence Macron. C’est donc au nom de cette perte abyssale d’argent public que les autorités ressortent les chiffres de la dette pour justifier des coupes budgétaires supplémentaires. Car il n’est pas question, pour le Pouvoir, de faire payer les entreprises et les riches.
Et ce, alors que des millions de foyers souffrent de l’explosion des prix et de la stagnation des salaires, que des grands groupes industriels accélèrent la désindustrialisation, la destruction d’emplois et le saccage de bassins entiers d’emplois, industriels et de service, privés comme publics.
En réalité, tout est lié, on ne peut comprendre ce régime de plus en plus autoritaire et sécuritaire et la dégradation nette du « climat politique » dans le pays, sans prendre en compte la fuite en avant des élites – les seuls vrais « séparatistes » – qui veulent maintenir, « quoi qu’il en coûte » ce braquage des comptes publics.
La réponse aux besoins, notamment contre la vie chère, pour l’emploi, les services publics et l’activité industrielle, n’est possible qu’en inversant la donne, en arrêtant cette débauche indécente et injuste d’argent public entre les griffes des actionnaires,
On le voit, il y a 1000 et unes raisons de se mettre en colère et de s’organiser. Car, la force des travailleurs c’est bien le collectif, la grève et notamment l’arrêt de la production qui démontrent que sans les travailleurs, rien n’est produit, transformé, vendu, échangé…
Au-delà de la journée de grève nationale interprofessionnelle du 1er Octobre, dans tous les secteurs, des salariés, du privé comme du public, rentrent en grève avec la CGT.
Ces luttes démontrent la combativité du monde du travail, malgré les reculs de la période. Elles sont le ferment de nos prochaines victoires et du puissant mouvement social qui, inévitablement, surgira, par nos efforts collectifs et concrets, contre le patronat et son gouvernement.