#AllEyesOnGaza Retrouvez ci-dessous nos brèves et articles publiés dans nos éditions « l’Unité au Quotidien entre le 25 avril et le 17 mai 2025.
77 ans de la Nakba et la déportation d’un million de Palestiniens en 1948 ; le gouvernement israélien annonce la conquête de Gaza et sa prochaine occupation ; L’Unrwa rend public les arrestations, mauvais traitements et tortures subis par les travailleurs humanitaires de l’Unrwa arrêtés par l’armée israélienne ;
✊🇵🇸 ALL EYES ON GAZA !
🔴 Imposons la fin du Génocide ! La Paix en Palestine passe par la Vérité et la Justice, la fin du Colonialisme !
📌 Plus de 300 morts en 48h à Gaza, tués par des bombardements israéliens terroristes qui ciblent les immeubles résidentiels, les hôpitaux, les écoles, les camps de déplacés et réfugiés.
📌 L’armée coloniale a engagé une nouvelle invasion du nord de la bande de Gaza. Annoncée par le gouvernement suprémaciste israélien, cette opération militaire doit conduire à une seconde Nakba, 77 ans après un premier nettoyage ethnique et le départ forcé d’un million de Palestinien en 1948, à l’Occupation totale de Gaza, à sa Colonisation et à la déportation de ses habitants palestiniens.
📌 + de 50 000 Gazaouis (aux deux tiers des femmes et des enfants) ont été massacrés par le régime de Tel Aviv qui a multiplié les crimes de guerre et crimes contre l’Humanité. En réalité, ce sont + de 200 000 Palestiniens qui ont été tués, selon la revue The Lancet.
📌 Le Génocide à Gaza en cours se double de l’accélération de l’annexion de la Cisjordanie et d’une stratégie de Terreur permanente (bombardements, troupes au sol, déplacements forcés de la population), actes inhumains, famine organisée, privations des produits de première nécessité,
🔴 Soyons nombreux et nombreuses à participer aux manifestations ce samedi 17 mai, partout en France pour dénoncer le génocide en cours. Mobilisons nous également contre la répression et la volonté du gouvernement français de dissoudre Urgence Palestine !
🔴 77 ans après la Nakba, le Peuple de Palestine de nouveau menacé de déportations.
« Catastrophe » : c’est la signification du mot « Nakba » en arabe. Ce 15 mai 2025 marque les 77 ans de la Nakba, soit l’expulsion de près d’un million de Palestiniens de leurs villes et villages par Israël en 1948. Ces centaines de milliers de Palestiniens ont ainsi vécu un des plus grands déplacements forcés de population de ces dernières décennies.
La Nakba marque en réalité la genèse de la création de l’Etat d’Israël en 1948 : les terres palestiniennes, vidées de leur peuple, ont ainsi été accaparés et volés par les colons. Cette blessure n’a jamais été refermée ou cicatrisée. Comment le pourrait-elle sans la fin du colonialisme et sans engager un processus de Vérité et de Justice ?
Déplacés internes, à Gaza ou en Cisjordanie, ou exilés dans des camps, notamment le long des zones frontalières, au Liban, en Syrie, en Jordanie, les Palestiniens ont vécu ce que le poète syrien Constantin Zureik a décrit : “La défaite des Arabes en Palestine n’est pas une calamité passagère ni une simple crise, mais une catastrophe (Nakba) dans tous les sens du terme, la pire qui soit arrivée aux Arabes dans leur longue histoire pourtant riche en drame”.
Un processus similaire se produit aujourd’hui avec le génocide en cours à Gaza, et l’accélération de l’annexion, et de Gaza, et de pans entiers de la Cisjordanie, déjà grignotée et quadrillée par les colonies israéliennes. Le régime de Tel Aviv a d’ailleurs annoncé son projet d’occupation totale et de déportation des Gazaouis. L’armée israélienne occupe déjà près de 70% de la bande de Gaza, a tué plus de 50 000 civils (plus de 200 000 selon les estimations du journal scientifique The Lancet), et a contraint la population à d’interminables, et répétés, déplacements forcés de population.
Nous l’écrivions il y a peu : “pour rendre le territoire palestinien invivable, le régime de Tel Aviv poursuit donc sa triple stratégie de Terreur permanente, de famine organisée et d’occupation militaire de pans entiers de la bande de Gaza. Ces opérations d’annexion sont pudiquement qualifiées de « création d’une zone tampon » par la presse occidentale qui reprend les éléments de langage de l’armée israélienne.” Les civils palestiniens, dont un million d’enfants, sont confrontés à un risque aigu de famine, d’épidémie et de mort.
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🔴 Israël a approuvé en début de semaine dernière un plan prévoyant « la conquête » de la bande de Gaza. Cette extension des opérations militaires, validée par le cabinet de guerre israélien inclura « une attaque de grande envergure » et « le déplacement de la plupart de la population » à l’intérieur de l’enclave palestinienne, selon le porte-parole de l’armée israélienne.
L’opération/invasion au sol, qui poursuivrait la rupture du cessez-le-feu par Israël, pourrait démarrer à la mi-mai, c’est-à-dire d’ici quelques jours. Si Israël contrôle déjà des pans entiers de la bande de Gaza, Benjamin Netanyahou a promis une intensification des combats alors que la parole se libère davantage en Israël sur l’inéluctabilité de l’occupation et de l’annexion de Gaza, cité sans défense anti-aérienne de 2,1 millions d’habitants affamés, confrontés à des bombardements incessants et à un blocus total qui, volontairement, prive les habitants de l’aide alimentaire et humanitaire indispensables. Israël cherche à militariser l’aide humanitaire pour provoquer le chaos au sein de la population et appuyer ses projets de déportations.
« Israël continue d’infliger des souffrances inimaginables aux personnes vivant sous son occupation, tout en étendant rapidement la confiscation des terres dans le cadre de ses aspirations coloniales plus larges », a averti, vendredi, le Comité spécial de l’ONU chargé d’enquêter sur les pratiques israéliennes affectant les droits humains des Palestiniens qui estime : « Ce à quoi nous assistons pourrait très bien être une autre Nakba [la « catastrophe »] », en référence au déplacement forcé d’une grande partie de la population palestinienne à la suite de la création de l’Etat d’Israël en 1948.
Il y a quelques semaines, alors que le cessez-le-feu n’avait pas encore été rompu unilatéralement par Israël, le ministre fasciste israélien Bezalel Smotrich, un colon religieux, affirmait que Gaza «est ruinée et désintégrée, inhabitable, et elle le restera. C’est une société animale qui sanctifie la mort. Très bientôt, nous effacerons à nouveau leur sourire et le remplacerons par des cris de douleur et les gémissements de ceux qui n’ont plus rien […] C’est une guerre pour la victoire, et il est temps de cesser d’avoir peur du mot occupation».
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🔴 « Depuis le début de la guerre en octobre 2023, plus de 50 membres du personnel de l’Unrwa, dont des enseignants, des médecins et des travailleurs sociaux, ont été arrêtés et maltraités. Ils ont été traités de la manière la plus choquante et la plus inhumaine. Ils ont déclaré avoir été battus et utilisés comme boucliers humains. Ils ont été privés de sommeil, humiliés, menacés de violence contre eux et leurs familles, et attaqués par des chiens. Beaucoup ont été contraints d’avouer. » : ces mots sont ceux de Philippe Lazzarini, à la tête de l’organisme des Nations unies pour les réfugiés palestiniens.
Ce dernier a rendu publique les arrestations, mauvais traitements et tortures subis par les travailleurs humanitaires de l’Unrwa arrêtés par l’armée israélienne.
La Cour internationale de justice a par ailleurs ouvert une semaine d’audiences consacrées aux obligations humanitaires d’Israël envers les Palestiniens, plus de 50 jours après l’instauration d’un blocus total sur l’aide entrant dans la bande de Gaza.
Comme nous l’écrivions la semaine dernière, “pour rendre le territoire palestinien invivable, le régime de Tel Aviv poursuit donc sa triple stratégie de Terreur permanente, de famine organisée et d’occupation militaire de pans entiers de la bande de Gaza. Ces opérations d’annexion sont pudiquement qualifiées de « création d’une zone tampon » par la presse occidentale qui reprend les éléments de langage de l’armée israélienne.” Les civils palestiniens, dont un million d’enfants, sont confrontés à un risque aigu de famine, d’épidémie et de mort.