Attal, 1er Porte-parole de Macron ; la Start-Up Nation change d’égérie
Borne remerciée, Attal nommé Premier ministre, la valse des prétendants ministrables… Depuis plusieurs semaines, le Pouvoir et ses relais médiatiques et institutionnels nous vendent un insipide feuilleton déjà vu et revu. Le « remaniement » du gouvernement fait tourner la tête des journalistes de préfecture, pourtant bien seuls à s’y intéresser tant l’événement indiffère la population.
Il faut bien dire que la ficelle est un peu grosse. La société du Spectacle version Macron a du plomb dans l’aile, car le peuple, à juste titre, a bien compris que rien, sinon sa propre force, ne changera la politique dirigée par Emmanuel Macron et décidée par une poignée de personnes.
Le projet Attal doit toutefois être pris pour ce qu’il est : un nouveau coup de force de la Macronie qui a décidé de renouveler l’expérience de 2017 et de propulser un clone d’Emmanuel Macron dans l’objectif avoué de maintenir au pouvoir la petite caste qui dirige notre pays. Le déchainement médiatique, dithyrambique jusqu’à l’excès, autour du « phénomène » (artificiel) Gabriel Attal donne la mesure et le tempo de ce qui nous attend au cours des prochains mois et années.
Soyons-en convaincus, ces individus sont déterminés à casser nos droits et à modeler la France à leur image. Ils iront jusqu’au bout si nous ne les arrêtons pas.
Car, depuis 2017, la Macronie écrase nos droits. Bien sûr, les gouvernements précédents, de gauche comme de droite, ont mené des politiques similaires, libérales et brutales. Il convient toutefois de souligner ici le caractère particulièrement offensif du régime de Macron, creuset (et révélateur) de la situation politique extrêmement périlleuse dans laquelle nous nous trouvons.
Citons, entre autres, la brutalité de l’oligarchie qui dirige le pays, de sa Police et de sa Justice, sa capacité à tordre dans tous les sens une Constitution pourtant cousu main pour un pouvoir personnel, le climat induit et provoqué par la loi Immigration, la chasse médiatique réservée aux opposants de gauche, la mise en esclavage programmée des chômeurs et des allocataires du RSA l’écrasement social et politique d’une large partie de la population étranglée par les bas salaires et la libéralisation du Code du Travail.
« Qui aurait pu prédire » que cet extrême-centre qui a pris le pouvoir par deux hold-ups électoraux, se comporterait d’une telle manière ? Nombreuses étaient les voix qui, en 2017 et en 2022, ont mis en garde contre le chantage du « moindre mal » et dénoncé le mirage du « front républicain ». Car c’est une constante de l’Histoire : « le fascisme n’est pas le contraire de la démocratie, c’est son évolution en temps de crise ».
Aucune fatalité. Nous sommes le nombre et nous avons raison. Faisons mieux.