LA FRANCE OUVRIÈRE C’EST NOUS ! 4 000 syndicalistes CGT manifestent contre la casse de l’industrie et le massacre social
Plus de 4000 syndicalistes CGT se sont rassemblés le 22 janvier devant le ministère de l’Économie, à Paris, pour exiger l’interdiction des plans de fermetures d’usines et des licenciements, et pour revendiquer la nationalisation des secteurs industriels, à commencer par l’usine Vencorex située sur la plateforme chimique de Pont-de-Claix.
Du Nord au Sud, d’Est en Ouest, de toutes les branches industrielles, les militants CGT sont venus pour exiger la nationalisation, sous contrôle des travailleurs, des secteurs industriels, l’interdiction des licenciements, le remboursement des aides publiques qui engraissent les entreprises.
A l’initiative de la FNIC CGT, mobilisée avec les syndicats CGT des industries chimiques face à la violence et l’ampleur de la désindustrialisation organisée par le patronat, cette manifestation est une nouvelle étape, avec les grèves en cours et après une dizaine de manifestations contre les fermetures, entre autres, de Vencorex, Solvay, Michelin… dans la construction du rapport de force.
En l’absence d’une véritable mobilisation confédérale CGT, les organisations CGT ont ainsi pris leurs responsabilités, notamment après la première journée « nationale » de mobilisation du 12 décembre contre la casse de l’industrie et le massacre social.
« Ce n’est qu’un début, continuons le combat » : la lutte se poursuit ! Aucune fatalité ou résignation n’est envisageable. La manifestation du 5 février prévu devant le site d’Arkema (en grève totale) sur la plateforme de Jarrie, en Isère explicite cette combativité qui nous permettra de faire entendre la voix des travailleurs et imposer la volonté ouvrière, le maintien de l’emploi par l’expropriation des grands groupes et la nationalisations de l’industrie.