NOS VIES OU LEURS PROFITS : TOUS ET TOUTES EN GREVES

NOS VIES OU LEURS PROFITS : 𝐓𝐎𝐔𝐒 𝐄𝐓 𝐓𝐎𝐔𝐓𝐄𝐒 𝐄𝐍 𝐆𝐑𝐄𝐕𝐄 !

Les appels à la grève pour les salaires, la défense de l’emploi, de l’industrie et des services publics se multiplient dans un contexte de crise de régime.

La chute du gouvernement sur le budget 2025 est l’illustration du blocage politique. La crise de régime est désormais visible par tous et toutes. Macron et les siens en sont les principaux responsables et doivent partir, ou par la démission ou par la destitution.

Cette crise institutionnelle s’ajoute à une désindustrialisation brutale et rapide du pays, orchestré par le patronat avec la complicité des autorités :

+ de 200 fermetures d’usines annoncées

+ de 300 000 suppressions d’emplois prévues, notamment dans l’automobile, les industries chimiques, la sidérurgie, la grande distribution…

Dans le même temps, un tiers du budget de l’Etat continue de partir chaque année dans les poches des actionnaires et va servir à payer la fermeture d’activité industrielle. L’an dernier, le montant moyen des dividendes distribués était de 1,7 milliard d’euros par entreprise du CAC 40, un record historique tandis que les travailleurs et travailleuses sont écrasées par une inflation qui ne cesse de rogner les salaires.

Ce constat, tant du pillage des richesses du pays par une poignée de parasites que du saccage de l’emploi et de l’industrie, ne doit pas rester sans réponse ni réaction. La lutte contre les licenciements doit être la lutte de tous et de toutes, de chacun et de chacune d’entre nous. 

Les grèves et actions offensives, notamment dans l’industrie, en particulier dans la chimie, les ports et docks, les chemins de fer, ou encore la grande distribution peuvent paver la voie à une lutte des classes XXL :

> Les grèves dans les industries chimiques, notamment sur les sites menacés de fermeture, pour la défense de l’emploi se poursuivent, avec dans le cas de l’usine Vencorex sur la plateforme chimique de Pont de Claix, un impact considérable notamment sur la production et transport d’éthylène, indispensable au fonctionnement de l’industrie.

> Les différents versants de la Fonction publique appellent à la mobilisation, notamment par la grève le 5 décembre, contre l’allongement du délai de carence.

> La Fédération nationale des ports et docks CGT appelle à 48 heures de grève dans les ports français les 9 et 10 décembre contre l’application de la réforme des retraites et rejette l’augmentation de 1,1% des minima conventionnels formulés par l’union nationale des industries dans les ports français.

> L’appel à la grève reconductible à partir du 11 décembre à la SNCF par la CGT et les différentes fédérations syndicales contre la liquidation/privatisation du Fret SNCF épouse également les nécessaires revendications salariales exprimées par les cheminots

L’espoir est dans la lutte du Peuple ! Préparons-nous à amplifier nos luttes et nos grèves !

Pour nos vies, contre leurs profits, exigeons :

> Le SMIC à 2000 euros nets, l’augmentation générale des salaires, pensions, allocations

> L’arrêt des privatisations et la nationalisation sous contrôle ouvrier des grands groupes industriels, notamment de l’énergie (pétrole, gaz, électricité) et du transport

> L’interdiction des licenciements et des fermetures d’usine

> La retraite à 60 ans, 55 ans ou moins pour les métiers pénibles