𝐋𝐀 𝐆𝐑𝐄𝐕𝐄 𝐆𝐄𝐍𝐄𝐑𝐀𝐋𝐄 𝐏𝐀𝐑𝐀𝐋𝐘𝐒𝐄 𝐋𝐀 𝐆𝐑𝐄𝐂𝐄 𝐀 𝐋’𝐀𝐏𝐏𝐄𝐋 𝐃𝐔 𝐏𝐀𝐌𝐄
Une grève générale de 24 heures a paralysé l’ensemble de la Grèce, ce mercredi 20 novembre à l’appel du syndicat de classe PAME. Les transports, urbains, ferroviaire, maritime, les hôpitaux, les écoles ou les tribunaux ont notamment été paralysés. Cette grève générale fait suite et prolonge une série de grèves sectorielles organisées en amont.
A l’appel du PAME, les travailleurs se sont mobilisés massivement, par la grève et en manifestation, pour l’augmentation des salaires, le rejet des conventions collectives régressives, la réduction du temps de travail et l’amélioration des conditions de travail, le respect des droits et libertés syndicales dont le droit de grève, la réponse aux besoins notamment en termes de santé, logement, accès à l’énergie, la lutte contre la guerre impérialiste et le massacre entre les peuples…
Dans son appel à la grève générale, le PAME avait souligné la recrudescence des luttes et leurs convergences : « Il n’y a pas d’autre choix que de se battre partout pour le succès de la grève ; rien ne sera gagné si nous ne combattons pas, si nous ne luttons pas pour nos propres intérêts. Les grandes grèves menées par les ouvriers du bâtiment, les cheminots, les livreurs, les hôteliers, les mineurs de la zone de construction navale, les dockers, les ouvriers des chantiers navals, les agents de santé, les enseignants montrent la voie, donnent espoir et optimisme pour plus de secteurs à rejoindre. »
La Grèce, massacrée par plus de 10 ans d’austérité d’une exceptionnelle brutalité, voit son gouvernement poursuivre ses politiques, pressurer encore davantage la population, préserver et engraisser davantage les grands groupes capitalistes grecs comme étrangers.
« Notre force est l’organisation. Notre arme est la solidarité. L’espoir est dans la lutte », rappelle le PAME : en Grèce comme dans notre pays, la réponse des travailleurs face à l’exploitation se trouve dans la lutte des classes.