LA FRANCE EN LUTTES !
À l’occasion de la journée internationale de lutte pour l’élimination des violences contre les femmes du 25 novembre, la CGT appelle à participer à toutes les mobilisations, grèves, manifestations et actions prévues les 22 ou 23 et 25 novembre 2025, contre les violences faites aux femmes, notamment dans le monde professionnel mais aussi dans la société et dans la vie quotidienne.
Comme le rappelle en effet la CGT, « les violences sexistes et sexuelles ne concernent pas uniquement la sphère privée. Elles existent aussi dans les lieux de travail, sous différentes formes : propos sexistes, harcèlement, discriminations, agressions. Ces violences fragilisent les victimes, mais aussi les collectifs de travail tout entiers. Elles sont incompatibles avec les valeurs d’égalité, de dignité et de solidarité que défend la CGT. »
Parmi les revendications, citons notamment des sanctions pour les entreprises sans plan de prévention, des formations annuelles obligatoires, la prise en charge des frais (justice, santé) par l’employeur, et protections pour les victimes (congés spécifiques, mobilité géographique, interdiction de licenciement).
Rappelons que l’inégalité sociale entre hommes et femmes n’est ni naturelle ni innée mais liée à la propriété privée et à la division de la société en classes sociales. Le combat contre l’oppression des femmes, contre les injustices et les violences à leur encontre, depuis les inégalités salariales jusqu’aux violences sexuelles et aux meurtres est donc une évidence politique et une véritable urgence sociale. Les conquêtes du quotidien sont, en retour, liés avec la lutte pour se débarrasser de l’exploitation capitaliste, condition fondamentale pour l’émancipation collective.
A l’approche des élections professionnelles, nous avons reçu un message des cheminots CGT de Provence. Ces derniers nous ont partagé une vidéo de leur syndicat (voir ci-dessous) qui rugit que « la force du collectif fait avancer nos droits chaque jour » ; « Ensemble, on est plus forts pour défendre nos métiers, nos conditions de travail et notre avenir. ».
Pour rappel, la région PACA est pionnière dans l’ouverture progressive à la concurrence, avec la complicité du gouvernement qui applique les directives européennes, la privatisation des lignes SNCF. Ainsi, la ligne emblématique Marseille – Toulon – Nice (environ 10 % du trafic régional, 10 millions de voyageurs par an) a été attribuée à Transdev (opérateur privé codétenu par la Caisse des Dépôts et le Groupe RETHMANN) en 2021, mais l’exploitation effective ne débutera qu’en juin 2025.
D’autres lots, comme l’est-Provence et Alpes (Valence – Briançon – Marseille) et l’ouest-Provence (Marseille – Orange – Carpentras), sont ouverts à appel d’offres depuis 2023, avec des attributions progressives d’ici 2026-2027.
En grève à l’appel de la CGT du Réseau Astuce depuis le 22 octobre, les travailleurs de Transdev Rouen (ex TCAR) ne relâchent pas la pression. La CGT a annoncé mi-octobre un mouvement tous les weekends à compter de celui du 25 octobre, du samedi 2h15 au dimanche même heure. Largement suivie, la grève paralyse les transports urbains collectifs chaque week-end : depuis le début du mouvement, la circulation des bus et des tramways a été fortement impactée les samedis.
Le préavis court jusqu’au 28 décembre et concerne l’ensemble du personnel roulant et non-roulant. La CGT revendique notamment « l’intégration des temps annexes des conducteurs dans les services journaliers », ainsi que « l’arrêt des appels à la sous-traitance ».
« Contre les attaques du gouvernement, pour la défense de nos droits, et pour notre dignité, mobilisons-nous partout en France la semaine du 1 au 6 décembre ! » : à l’appel de la CGT des Travailleurs Privés d’Emplois et précaires (CNTPEP CGT), une semaine de mobilisation est impulsée début décembre avec deux dates clés : la mobilisation et la grève nationale interprofessionnelle du mardi 2 décembre et la manifestation nationale des chômeurs du samedi 6 décembre.
« Le gouvernement prépare une nouvelle offensive contre les droits des privés d’emploi et des précaires : réduction des moyens de France Travail, fermetures d’agences, baisse des horaires d’accueil et renforcement du contrôle social. Il prévoit également de supprimer la prime de Noël, pourtant indispensable pour les plus modestes. », rappelle la CGT des chômeurs et précaires.
« Face à ces attaques, nous défendons une autre voie : indemnisation à 100 %, réouverture des accueils physiques, fin de la stigmatisation, revalorisation des salaires et prestations, taxation des profits et investissements dans les services publics. » affirme encore le CNTPEP CGT.

