C’est une séquence symbolique, lourde de sens ; les sapeurs-pompiers, notamment de la CGT du Val-d’Oise, ont momentanément pris la tête de la manifestation parisienne le 5 décembre, faisant reculer les forces de l’ordre et les empêchant de casser le cortège.
Les soldats du feu, qui avaient violemment été attaqués par les policiers il y a deux mois au cours d’une manifestation qui avait marqué les esprits, ont ainsi défilé les mains levées, en tête des cortèges bloqués par la police, forçant les forces de l’ordre à renoncer pour un temps à leurs stratégies de la tension permanente.
Par ailleurs, les pompiers étaient massivement mobilisés ce 5 décembre, pas seulement à Paris mais également dans d’autres villes comme à Avignon, Toulon, Roue, Rennes, Lille.
Les pompiers se sont mobilisés ces derniers mois pour défendre leur profession qu’il estime oubliée et sous-estimée par les autorités. Au-delà des revendications à propos des manques d’effectifs face à une sollicitation toujours plus importantes, les pompiers demandent notamment la reconnaissance de leur métier comme « à risque ».