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#SolidTim Le patronat utilise la répression d’Etat contre la solidarité avec la Palestine pour licencier des syndicalistes CGT

A l’horreur du Génocide à Gaza et en Palestine s’ajoute une criminalisation féroce, en France, en Europe et aux Etats-Unis, de la solidarité avec le peuple de Palestine, en résistance contre la Colonisation et l’Apartheid. Enfermés dans la défense inconditionnelle d’Israël, l’Etat utilise l’arsenal juridique anti-terroriste pour réprimer, arrêter et condamner. Fin mars, le secrétaire général de l’UD CGT 59 a ainsi été condamné à 12 mois de prison avec sursis.

Partout, le soutien au peuple palestinien, et à certaines de ses organisations progressistes et révolutionnaires historiques (le FPLP notamment), est criminalisé ou donne lieu à de véritables opérations d’intimidations politiques et sécuritaires. Politiques, policiers, juges et patrons suivent partout la même règle : taper pour faire peur et faire taire.

Solidaire avec la Palestine ? L’Etat peut te condamner et ton patron te virer

Car cette violence politique entre désormais dans les entreprises et services. Avec la complicité des autorités, certains patrons licencient des syndicalistes CGT au prétexte de leurs opinions pro-palestiniennes. C’est le cas notamment à Toray, géant japonais des industries chimiques, où la direction a licencié Timothée Esprit, ouvrier, syndicaliste et membre du secrétariat fédéral de la FNIC CGT.

Ce camarade est le quatrième militant CGT licencié depuis les dernières élections dans l’entreprise où la CGT a gagné 58% de représentativité en octobre 2022. Il est évident que l’attaque contre ce syndicaliste est, avant tout, destiné à briser la CGT et la détermination des travailleurs.

L’annonce de ce licenciement, politique, a provoqué des grèves à Toray mais aussi ailleurs, notamment dans le bassin de Lacq ou dans les usines Michelin, ou encore à Air Liquide, en solidarité avec Timothée. Inédite, cette série de grèves est la meilleure première réponse dont nous puisons espérer et montre le chemin, celui de la lutte, à emprunter pour faire reculer la direction et obliger la réintégration de notre camarade.

Nous ne laisserons pas le patronat écraser nos droits et utiliser l’anti-terrorisme pour éliminer des syndicalistes CGT revendicatifs et combatifs ! La lutte continue !

Plus de 1000 syndicalistes CGT sont trainés devant les tribunaux et la cible de procédures arbitraires et illégales. Nous ne laisserons pas faire !