La solution : le syndicalisme CGT. L’arme la plus forte des travailleurs ? La grève !

La solution : le syndicalisme CGT. L’arme la plus forte des travailleurs ? La grève !

Supplement UnitéCGTNe pas se tromper de colère : le vote RN est un vote CONTRE les intérêts des travailleurs. Ce parti patronal, raciste et xénophobe, est au service des chefs d’entreprises et de la finance international.

Présenté comme antisystème alors qu’il est avant tout la roue de secours de ce même système qui broie nos vies et nous place sous le spectre permanent de la guerre généralisée, le RN se nourrit du désespoir et de la colère provoquées par les politiques antisociales et les manipulations racistes et diversions électoralistes des politiciens.

Partout en France, notamment dans les territoires désindustrialisés de force par l’Etat, main dans la main avec les patrons, le vote RN est alimenté par la défiance envers les institutions ainsi que les partis de gouvernement, coupables et responsables d’avoir trahi la confiance et l’espoir que leurs avaient confié les électeurs.

Aujourd’hui, après Sarkozy, Hollande, Macron, la petite caste au pouvoir est prêt, pour régner, à aller encore plus loin dans sa stratégie de division du peuple et dans sa politique patronale, sécuritaire et violente contre les travailleurs, leurs droits, notamment le droit de grève, et leurs organisations, en premier lieu la CGT.

Pour défendre nos droits, conquérir le progrès social, gagner face au virus capitaliste et ses variantes, nous avons besoin de l’unité du camp des travailleurs, notamment face au poison du racisme.

Nous avons besoin d’un mouvement ouvrier fort et organisé, clair sur ses principes, ancré dans les entreprises, et d’un syndicalisme CGT offensif et radical, qui ne rentre pas dans le jeu électoral du « moindre mal », indépendant des partis politiques qui mènent des politiques antisociales et en faveur de l’OTAN et de l’UE.

L’échec, malgré sa force et sa justesse, du mouvement des Gilets jaunes, principal mouvement social et politique en France depuis 50 ans, doit conduire à cette double conclusion, qui fait aussi écho aux mouvements sociaux contre la réforme des retraites : seul un mouvement organisé et offensif, dans la rue et par la grève et l’occupation des lieux de travail, clair dans son intention de « dégager » la caste au pouvoir et ses projets, peut l’emporter et obtenir satisfaction sur l’ensemble des revendications.

Pour gagner face au patronat et ses partis politiques, nous avons besoin de grèves d’entreprise, de grève dans des milliers d’entreprise.                                                                                                                                                             

Une solution, le syndicalisme CGT. Il n’y a pas de solution facile ou prête à servir. Mais il faut d’abord récuser tout fatalisme ou résignation pour agir ici et maintenant. La CGT défend les intérêts des travailleurs articulés avec un projet de transformation de la société. Le syndicalisme CGT, est fondé sur la lutte de classe et exprime une manière spécifique d’agir, dans l’entreprise et dans la société.

Ainsi, rejoindre un syndicat CGT c’est se donner les moyens concrets de réfléchir et d’agir pour se défendre, avec les collègues. En un mot, « d’organiser sa colère », et d’agir collectivement, pour partir à l’offensive avec les revendications, immédiates et de société, de la CGT, pour le Pain, la Paix, les Libertés.

 « Connais ta force prolétariat, connais ta force et déchaine là » disait le poète communiste Louis Aragon. Les travailleurs peuvent et doivent prendre conscience de la force dont ils disposent lorsqu’ils cessent le travail et se mettent en grève. Mais pour cela, il faut donc s’organiser, indépendamment des partis patronaux, et placer le conflit social là où il peut faire le plus de mal (et donc peser dans le rapport de force) au patron et à la classe politique : dans l’entreprise.

Car, l’arme la plus puissante des travailleurs c’est la grève. Nous le formulons comme gage d’espoir et de réalisme face à la situation électorale, quelques soient les résultats des urnes, aucune fatalité : l’espoir des travailleurs est dans la lutte, organisée et offensive, du Peuple ! Pour gagner des revendications concrètes sans attendre.  

Alors, prenons nos destins en mains, nous avons besoin d’un front ouvrier, un véritable front uni des travailleurs, des caissières aux dockers, des agents hospitaliers aux métallurgistes, des enseignants et agents de sécurité aéroportuaires aux cheminots et raffineurs…

Cette force, avec l’intelligence collective et ouvrière, est incomparable, et ne s’oppose pas au vote. Ainsi, et pour illustrer : un million de grévistes peuvent encore davantage que 12 millions d’électeurs.

Unis et déterminés, les travailleurs disposent de la capacité de paralyser et disloquer les flux économiques, voire, si la nécessité le commande, d’élever encore davantage si nécessaire la guerre sociale avec, par exemple, l’occupation des lieux de travail et la réappropriation des outils de travail.

Rappelons que les grandes conquêtes sociales ont été obtenues lorsque le Peuple et les travailleurs, sans attendre ou respecter tel ou tel gouvernement, sont entrés en mouvement de manière déterminée, massive et organisée.

Nous pouvons faire dérailler les plans du patronat. Cette perspective est possible. Il ne tient qu’à nous de le décider et de construire notre alternative. Une nouvelle séquence politique s’ouvre ; les travailleurs doivent impérativement peser, pour faire entendre les réelles revendications des travailleurs et gagner une vie meilleure.

Pour le Pain, la Paix, les Libertés, plus que jamais, ici et maintenant, l’Espoir est dans la lutte du Peuple !