Voici ce que nous avions publié en amont des élections américaines qui ont vu la victoire électorale du candidat républicain Donald Trump.
TRUMP ET HARRIS : WALL STREET, GUERRE, GÉNOCIDE
Scrutées depuis des mois, les élections présidentielles américaines sont le théâtre d’une campagne électorale particulièrement sordide. Les enjeux, tant nationaux qu’internationaux, et l’issue serrée et indécise du scrutin laisse présager, quel que soit le vainqueur, des troubles politiques majeurs.
Bonnet blanc et blanc bonnet : Trump et Harris sont « pro-business » et au service exclusif des élites américaines ; ce sont les deux faces de la même pièce de monnaie capitaliste. Les divergences cosmétiques entre les démocrates et les républicains se focalisent sur des questions identitaires et communautaires, sans masquer la similitude des programmes économiques, le soutien et la perfusion financière publique de l’économie privée américaine et ses gigantesques monopoles capitalistes qui constituent le vrai pouvoir politique du pays.
La présidence Biden-Harris pourrait payer le soutien militaire, financier et moral américain aux guerres en Ukraine et au Moyen-Orient, notamment le génocide perpétré par Israël à Gaza avec la complicité active de Washington.
L’élection américaine accouchera d’un président et d’u gouvernement dans la continuité de l’impérialisme américain, qui fait tant souffrir les peuples du monde entier, dont celui des Etats-Unis. Des millions de travailleurs américains sont au chômage et liquidés des statistiques tandis que des dizaines de millions d’ouvriers américains doivent cumuler plusieurs emplois pour survivre dans un pays écrasé par la jungle capitaliste et l’explosion de l’inflation. Cette barbarie capitaliste ne changera pas le 5 novembre ni dans les mois ou années qui viennent sans une rupture profonde et radicale avec le système.
Il faut élargir le périmètre de réflexion : l’espoir réside dans la lutte des peuples et des travailleurs. Les mobilisations massives et historiques en solidarité avec la Palestine, les soulèvements étudiants dans les campus, les grèves massives et déterminées des salariés de Boeing ou des travailleurs des industries portuaires ou encore des salariés d’Amazon, sont une illustration précieuse de la combativité ouvrière qui existe aux Etats-Unis.
Avant, pendant, après les élections, les travailleurs ne peuvent compter que sur leurs propres forces et sur les propres organisations. Cette vérité intangible ne se limite pas d’ailleurs aux Etats-Unis mais s’applique également pour notre propre pays.
