9 MOIS DE GÉNOCIDE A GAZA

9 MOIS DE GENOCIDE A GAZA

75 000 TONNES DE BOMBES EN 9 MOIS / 40 000 MORTS / 21 000 ENFANTS DISPARUS / 2 000 ENFANTS AMPUTES

L’armée israélienne continue ses bombardements quotidiens sur la bande de Gaza, dévastée par près de neuf mois de guerre. Tsahal a de nouveau émis des ordres d’évacuation, qui concernent cette fois-ci plus de 250 000 personnes, selon l’ONU. Un nouveau crime de guerre qui s’ajoute à une liste déjà très longue : siège et blocus, camps de torture, famine organisée, attaques contre des hôpitaux, massacre délibérée de civils, non-respect des conventions élémentaires de guerre….  

Au moins 75 000 tonnes de bombes ont été larguées sur Gaza, un territoire étroit de 360 km², depuis le mois d’octobre 2023, selon les journalistes sur place, un chiffre repris notamment par Al Jazeera. Chaque kilomètre carré de Gaza a donc reçu, en moyenne, 208 tonnes de bombes. Cela représente environ 38 kilogrammes d’explosif pour chacun des 2 millions d’habitants de ce territoire.

Par ailleurs, selon Handicap international, des milliers de bombes n’ont pas encore explosé et mettent durablement en danger la population.

Plus de 40 000 Palestiniens, dont plus de 15 000 enfants sont morts, tués par les bombes israéliennes ou les troupes au sol de Tsahal. Plus de 21 000 enfants sont portés disparus. « L’armée la plus morale au monde » poursuit, impunie, son Génocide contre le peuple de Palestine avec la complicité active et soutenue des Etats-Unis, de la France et de l’Europe.

Rappelons que le 7 juin dernier, l’ONU plaçait Israël sur la liste noire des pays qui «portent atteinte aux enfants dans les zones de conflits». Deux mois auparavant, le responsable de l’ONU Philippe Lazzarini, expliquait que «le nombre d’enfants tués en un peu plus de quatre mois dans la bande de Gaza est supérieur au nombre d’enfants tués en quatre ans de guerres dans le monde entier. Cette guerre est une guerre contre les enfants. C’est une guerre contre leur enfance et leur avenir».

La cité martyre de Gaza, sans moyens de défense antiaérienne et pilonnée sans relâche par une des aviations militaires les mieux équipées au monde, est ainsi devenue un véritable cimetière à ciel ouvert pour ses enfants. Et pour les survivants, la réalité de la famine et le spectre des amputations, le plus souvent à vifs du fait du bombardement des hôpitaux, du blocus militaire total imposé par Israël et des sabotages des livraisons humanitaires.  

Le 25 juin dernier, l’UNRWA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, indiquait ainsi qu’une dizaine d’enfants subissait l’amputation d’une ou deux jambes chaque jour. Depuis le 7 octobre, plus de 2 000 enfants auraient été opérés.  

Alors que le Génocide à Gaza se poursuit, en parallèle d’offensives en Cisjordanie, le gouvernement israélien laisse entendre son désir de porter la guerre également vers le nord, c’est-à-dire au Liban. La période électorale en France ne doit pas détourner notre regard de la situation en Palestine, et au Liban, et plus largement de la région tout entière. Plus que jamais la question de la Paix doit être au centre, avec le Pain et les Libertés, de nos réflexions, revendications et actions.