[Article mis à jour le 6 février] De nombreux secteurs seront encore très impactés ce mardi 7 février à l’occasion de la 3e journée de grève nationale contre le projet de réforme des retraites. Une nouvelle journée de manifestations et mobilisations est prévue le samedi 11 février. Faisons en sorte que ce mouvement soit historique !
>> Le gouvernement a présenté les grandes lignes du projet de contre-réforme des retraites : un programme de régression sociale inacceptable.
> La réforme prévoit de repousser l’âge légal de départ à la retraite pour atteindre 64 ans en 2030.
> Sur les régimes spéciaux, la première ministre a annoncé que « la plupart des régimes spéciaux de retraite existants » allaient être « fermés ».
> La réforme des retraites prévoit d’accélérer l’allongement de durée de cotisations, avançant à 2027 l’exigence de quarante-trois années de cotisations pour une pension à taux plein au lieu de 2035.
> La réforme maintient l’âge de 67 ans pour partir à la retraite sans décote, quelle que soit la durée de cotisations.
>> Partout, dans tout le pays, organisons la contestation et faisons éclater la colère sociale au grand jour.
>> Partout, dans tous les secteurs économiques, proposons et impulsons la grève nationale interprofessionnelle. Nous ne gagnerons que si nous sommes en mesure de paralyser totalement l’économie et le fonctionnement du pays.
>> Partout, proposons la grève reconductible. Car, pour gagner, une seule journée ne suffira pas. Des journées isolées, saute-mouton, non seulement ne suffiront pas mais pire, casseront tout espoir de dynamique.
Au contraire, un mouvement enraciné dans les entreprises, reconduit jour après jour, notamment dans les raffineries, l’énergie, l’éducation, les transports, les services publics, etc… unitaire et interpro, est LA perspective à construire, dès maintenant.
Répondons, par l’usage inflexible de la grève, à ceux et celles qui nous volent du salaire avec l’inflation, refusent d’augmenter les salaires/pensions/allocations et veulent désormais nous voler nos retraites et des années de vie.
Attaquons-nous à la cause de nos problèmes : le capitalisme. Diffusons partout l’idée, bien réelle, qu’une autre société, débarrassée du profit, des actionnaires, du capitalisme, est possible, souhaitable et surtout nécessaire.
Rien est à négocier. Ce qu’il faut c’est le retrait pur et simple de la contre-réforme des retraites. Pour l’obtenir, il faut pulvériser le pouvoir en paralysant le pays le temps qu’il le faudra.