Le mouvement social contre la réforme des retraites se poursuit sur l’ensemble du territoire. Partout, ce sont bien les structures de la CGT et leurs militants qui portent le drapeau de la lutte, de la grève, et de la mobilisation.
Chacun aura pu d’ailleurs le constater en regardant la télévision : une nouvelle fois, la machine médiatique fait son miel du « CGT bashing ». Au lieu, par exemple, d’informer correctement les Français sur la dangerosité de la réforme des retraites ou de l’ampleur de la violence policière dirigée contre les manifestants, les médias bourgeois préfèrent largement inciter à la haine contre la CGT.
Ces procédés ne sont pas nouveaux, et visent à retourner une opinion publique largement favorable au mouvement social depuis le début de la mobilisation. Ainsi qu’à briser la résistance populaire et l’organisation collective. Comme souvent, les éditorialistes à la solde du pouvoir se rendent complices des actions dangereuses et criminelles menées contre les syndicats de lutte de classe qui perturbent et gênent la vie des privilégiés et de leurs chiens de garde.
C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre les actions de vandalisme menées contre nos Unions locales CGT et Unions départementales CGT, comme à Tourcoing, ou plus récemment à Port de Bouc, dans les Bouches du Rhône.
Dans un communiqué, l’Union locale CGT de Port de Bouc a ainsi dénoncé l’attaque menée dans la nuit du 19 au 20 janvier par « de lâches individus [qui] ont brisé plusieurs vitres de la Bourse du travail ».
Qualifiant cette attaque d’« acte ignoble et symbolique » contre « cette Maison du Peuple où les syndicats de la ville exercent leurs activités de défense des travailleurs, privés d’emploi, en activité ou retraités. », la CGT de Port de Bouc appelle « les travailleurs à amplifier les actions, les arrêts de travail », ainsi qu’à une manifestation locale le jeudi 23 janvier à 10h30 contre la réforme des retraites.
Contacté au téléphone, Christophe Claret, secrétaire général de l’UL CGT de Port de Bouc, nous a fait part de la détermination des militants de la CGT : « On se fait attaquer parce qu’on est encore la seule organisation en France capable de peser. Ils mettent le paquet dans tous les sens pour nous rentrer dedans. Notre détermination est intacte et renforcée. On va continuer à se battre pour obtenir le retrait du projet de réforme des retraites ».