AGISSONS MAINTENANT POUR QUE LE JOUR D’APRÈS SOIT LE DÉBUT DES JOURS HEUREUX

Nous vous invitons à signer cet appel-pétition du 19 mars sur le site change.org !

AGISSONS MAINTENANT POUR QUE LE JOUR D’APRÈS SOIT LE DÉBUT DES JOURS HEUREUX

Les situations économiques, sociales et politiques du pays comme de l’ensemble des pays occidentaux se révèlent au grand jour face à la pandémie du coronavirus. Ce virus a mis à l’arrêt les économies réputées les plus puissantes du monde. Après des années de course au profit, de casse des services publics et des organisations sociales, le monde capitaliste se retrouve à nu. Nous proposons d’agir vite pour répondre aux besoins des populations et de construire une république sur de nouvelles bases. Au titre de la constitution, l’Etat a le devoir de respecter les termes du préambule de 1946 repris par la Constitution de la Vème République :

« La Nation proclame la solidarité et l’égalité de tous les Français devant les charges qui résultent des calamités nationales »

Ainsi, des mesures doivent être prises :

  1. Des mesures d’urgence :
  • La mise sous contrôle des organisations syndicales les entreprises stratégiques suivantes : filière alimentaire de la production à la distribution, industrie de la santé, des transports et des ports, des communications, de l’énergie et du pétrole. Ce contrôle visera à assurer un approvisionnement juste et à contrôler les prix pour permettre que chacun puisse vivre de manière égalitaire sans contrainte financière.
  • Débloquer les moyens humains et financiers nécessaires pour renforcer notre système de santé en augmentant les salaires et les effectifs des personnels hospitaliers du secteur public, la réquisition des moyens des hôpitaux privés pour l’effort de lutte contre la pandémie et pour suivre les personnes fragiles durant le confinement en lien avec les services sociaux des collectivités territoriales (sécurité sociale, hôpitaux, médecine de ville…)
  • Mise en place d’une ordonnance fixant les prix de l’alimentaire et des produits de premières nécessités.
  • La nationalisation et la transformation à court terme des industries nécessaires pour fabriquer tous les produits nécessaires au secteur de la santé, de l’alimentaire, de l’énergie et des transports.
  • la réquisition de tous les logements vides pour loger l’ensemble des sans-abris ou des mal-logés (familles en état de sur occupation, logements insalubres…),
  • La mise à disposition gratuite de l’électricité, de l’eau et du gaz et des produits de première nécessité pour les personnes sans ressources.
  • Un moratoire immédiat sur toute prise supplémentaire de participation étrangère au capital des entreprises présentes sur le territoire.
  • L’interdiction des licenciements, des saisies, des majorations pour retard de paiement pour un an.
  • L’interdiction des dividendes pour un an pour toutes les entreprises dont le chiffre d’affaires excède un million d’euros.
  • L’interdiction aux entreprises d’utiliser leur trésorerie pour une autre raison que le paiement des salaires, l’investissement dans l’outil de travail ou l’amélioration des conditions de travail.

  1. Des mesures à moyen terme
  • L’établissement d’une assemblée constituante chargé de rédiger une nouvelle constitution basé sur un renforcement constitutionnel des services publics, des droits inaliénables tels que les droits de se former, de se soigner, de se loger et les droits des travailleurs.
  • Référendum d’initiative citoyenne sur tout sujet demandé par 5% de la population nationale ou locale.
  • Réforme de la PAC et agraire pour assurer l’autosuffisance alimentaire
  • Plan de réindustrialisation de la France permettant de garantir l’indépendance du pays sur tous les secteurs avec une maitrise par les salariés, les usagers et les pouvoirs publics y compris locaux.
  • Réappropriation collective et contrôle public de l’ensemble des secteurs stratégiques : banque, santé, industrie pharmaceutique, alimentaire, énergie, transports, communication.
  • Sécurité sociale avec accès garantie à tous de tous les soins et médicaments.
  • Retraite par répartition à 60 ans et 55 ans pour les métiers pénibles avec un minimum de pension à 1 800 euros avec un taux de réversion calculé sur les 6 meilleurs mois de la carrière.
  • Nouveaux droits des salariés avec un droit de véto des représentants du personnel sur tous projets.
  • Rétablissement d’une fiscalité des entreprises et de l’ISF, et mise en place d’un taux marginal d’imposition à 90% pour tous les revenus supérieur à 120 000 Euros par an et annulation de la TVA pour les produits de première nécessité (alimentations, électricité, eau, gaz…).
  • Renégociation de l’ensemble des traités internationaux et européens et rétablissement de la souveraineté nationale.
  • Sortie immédiate de l’OTAN