En 2021, en pleine crise sanitaire, sociale et économique, le patrimoine des 42 milliardaires français atteignait la somme de 430 milliards d’euros, en augmentation de +55% par rapport aux 277 milliards d’euros du classement précédent.
Par ailleurs, et selon l’ONG Oxfam, les dix plus grandes fortunes de France, du patron de LVMH à celui de Bolloré, Lactalis, ou encore la CMA CGM, ont amassé plus de 189 milliards d’euros depuis la crise du Covid.
Ces patrons et familles milliardaires ne connaissent pas la crise. Oligarques à la française, ils vivent de cette crise permanente qu’est le capitalisme. Gavée de subventions publiques, ils volent et accaparent le fruit de travail de dizaines de millions de travailleurs, en France et ailleurs. Récemment, a été révélé que les actionnaires des groupes du CAC 40 s’étaient partagé plus de 80 milliards d’euros au titre de la seule année 2022.
Ces sommes colossales doivent revenir dans les poches du peuple. Cet argent est bien réel et dort au chaud dans les comptes bancaires, en France ou ailleurs, tandis que le pouvoir stigmatise les chômeurs (alors que le patronat organise le chômage) et les pauvres, allume des incendies sociétaux pour détourner l’attention de l’opinion, casse nos retraites, nos hôpitaux, nos services publics, nos industries. De qui se moque-t-on ?
Le gouvernement des riches pour les riches par les riches défend ses intérêts de classe. Défendons les nôtres !
L’expropriation, sans condition ni indemnité, des richesses est nécessaire pour répondre aux besoins légitimes des travailleurs. La bataille des retraites, parallèle à celle pour l’augmentation des salaires, est l’occasion de démontrer que des solutions concrètes existent pour une société de progrès social.
