LA FORCE DES TRAVAILLEURS ? C’EST LA GRÈVE !

LA FORCE DES TRAVAILLEURS ? C’EST LA GREVE !

Avec un budget 2025 austéritaire et d’une violence sociale inouïe, le gouvernement le plus illégitime de la 5e république impose aux travailleurs et à notre peuple « des larmes, de la sueur et du sang » pour garantir les profits des grands groupes capitalistes qui ferment les usines et organisent le chômage.

Si l’Assemblée nationale est éclatée en de multiples groupes parlementaires, une majorité parlementaire existe, à géométrie variable et non assumée, opportuniste et institutionnalisée et qui, pour le moment, va déjà du Parti Socialiste au Rassemblement national en passant par la Macronie et la droite.

Soyons lucides sur la réalité, nul avenir ne pourra être trouvé au sein du Parlement ; si la censure par les députés du gouvernement est théoriquement possible, nous savons que la force de la classe ouvrière, c’est la grève. Or, le patronat est le véritable maitre du pays. C’est dans les entreprises que nous pouvons faire le plus de mal à ceux qui brisent nos vies. Nous avons besoin de frapper les patrons au portefeuille pour imposer nos revendications.

« Nous ne pouvons compter que sur nos propres forces », celles de nos organisations CGT et surtout, de la classe ouvrière et des travailleurs et travailleuses organisés comme non-organisés. En face, le patronat – engraissé chaque année par le tiers du budget de l’Etat) a décidé, main dans la main avec les autorités, de liquider la France ouvrière avec un plan de désindustrialisation massif qui va détruire, entre autres, nos industries chimiques et métallurgiques. Plus de 300 000 emplois sont concernés. Dans le même temps, les grands groupes ont reversé plus de 100 milliard d’euros à leurs actionnaires en dividendes et rachats d’action en 2024.

C’est contre ce système qui détruit les travailleurs, les travailleuses et leurs familles qu’il nous faut sonner l’alarme et passer à l’offensive.

Nos objectifs immédiats sont clairs : imposer l’augmentation des salaires, la baisse et le contrôle des prix, l’interdiction des licenciements et la nationalisation sous contrôle ouvrier de tous les grands secteurs de l’économie, avec expropriation pour répondre aux besoins sociaux immenses de la population (logement, transport, énergie, emploi…). Il est temps de fermer la Bourse, enfermer les spéculateurs, confisquer les dividendes, arracher l’économie des griffes du marché capitaliste.

C’est cette méthode, l’arrêt de travail et sa généralisation, et ces objectifs d’une transformation sociale radicale de la société qui permettront de faire reculer la Macronie et l’extrême-droite, par l’éclosion et l’amplification des luttes et la généralisation des grèves partout sur le territoire et dans toutes les branches de l’économie.