Quelques exemples des grèves et luttes sociales qui, dans toutes les branches et professions, démontrent la combativité du camp des travailleurs !
Industries portuaires : contre l’application de la réforme des retraites, une nouvelle grève puissante, avec « opération ports morts » des travailleurs des industries portuaires à l’appel de leur fédération CGT, a paralysé les ports de France ce vendredi 7 juin.
« De Marseille au Havre (Seine-Maritime) et de Dunkerque (Nord) à Bordeaux, la grève à répétition fait son retour dans les ports français », titre la presse alors que la CGT a déposé des préavis de grève pour quatorze jours en juin dont trois jours de grève de vingt-quatre heures les 13, 21 et 25 juin, et plusieurs jours marqués par des débrayages de plusieurs heures entre 10 heures et 16 heures. Sans exclure une « amplification de la lutte » au mois de juillet.
Le secteur des ports et docks est particulièrement mobilisé contre l’application de la réforme des retraites. Ce mouvement de grèves fait écho aux grèves engagées par la CGT et les travailleurs des ports et docks à l’automne-hiver 2023, puis en février 2024 après une très forte participation des portuaires et dockers à la mobilisation contre la réforme des retraites au premier semestre 2023.
Grâce à un accord de branche, les dockers peuvent valider leur carrière complète en partant quatre ans avant l’âge légal qui, de 58 ans a donc été porté à 60 ans pour eux suite à l’application de la réforme des retraites impulsée par le gouvernement français l’an dernier. Avec la CGT, les portuaires et dockers réclament une reconnaissance de la pénibilité de leur métier pour obtenir une meilleure retraite anticipée. Les travailleurs des ports et docks revendiquent également des investissements dans les infrastructures portuaires.
Ces combats nécessaire à mener pour saboter et « limiter » l’application de la réforme des retraites peuvent et doivent s’articuler avec une revendication de conquête sociale : le rétablissement de l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans, 55 ou moins ans pour les métiers pénibles. »
– – – – – –
Plus de 8000 cheminots ont manifesté à Paris le 28 mai contre la casse organisée du Fret SNCF et la privatisation du rail orchestrée main dans la main par l’Etat et la Commission européenne !
A noter la présence dans le cortège de délégations cheminotes britanniques (RMT), grecques (PAME) et italiennes (USB), affiliées à la FSM, qui ont également participé à un grand meeting cheminots internationaliste contre la privatisation du rail en Europe le matin en gare Montparnasse.
Prise de parole de Timothée Esprit, ouvrier à Toray, syndicaliste CGT et membre du Secrétariat fédéral de la FNIC CGT.
Ce responsable CGT est menacé de licenciement par le puissant groupe japonais Toray pour son soutien au peuple de Palestine face au génocide.
Le patronat veut faire d’une pierre deux coups, éliminer une « forte tête » et criminaliser la solidarité avec la Palestine.
Nous ne laisserons pas faire ! Déjà, vendredi dernier et ce mardi, des grèves et rassemblements ont éclaté en solidarité contre la répression, c’est la voie à suivre pour faire reculer le patronat.
Unité maximale, solidarité totale et radicale !
« Si la flamme des JO brûle le Code du Travail, on promet l’incendie social ! »: à l’appel de la fédération CGT Commerce et Services, plus de 1500 personnes ont défilé le 15 avril, à la flamme des torches, contre la régression sociale mise en place dans des secteurs entiers du pays, sous prétexte des Jeux Olympiques, par le patronat et le gouvernement.
A 100 jours des JO et alors que se multiplient les pressions, menaces et actions unilatérales de la part des employeurs, « nous refusons de céder nos droits au nom d’un événement sportif mondial » a rappelé Amar Lagha, secrétaire général de la fédération CGT Commerce et services.
Contrairement à ce que certains veulent nous croire, ces JO, que ce soit en amont ou en aval, sont tous sauf « sociaux ». La mascarade de la « charte sociale » rappelle que les JO sont tout sauf « populaires » mais prioritairement une affaire de gros sous, de mauvaises conditions de travail, de morts sur les chantiers, de patrons et de « politiques » et autres professionnels du sport-business, de régressions sociales et autoritaires de bout en bout, d’argent public déversé dans des constructions capitalistiques sans réflexion collective et démocratique.
Gageons que la pression contre les travailleurs et les organisations syndicales – à l’image des limitations du droit de grève dans les transports, ira en s’accentuant au fil des semaines. Une fois n’est pas coutume, la meilleure défense, c’est l’attaque ! Rappelons le contexte de ces JO : alors que rien n’est fait pour répondre à l’inflation qui étrangle nos comptes bancaires et nos vies, le gouvernement soutient les entreprises « quoi qu’il en coûte », c’est à dire en prenant au peuple et aux travailleurs pour distribuer aux riches !
Les travailleurs du Commerce et des Services montrent la voie de la mobilisation et de la résistance sociale, poursuivons nos efforts !
Retour en images sur la puissante journée de grèves et manifestations du 19 mars impulsées par la CGT et l’intersyndicale dans la Fonction publique à travers le pays.
>>> Hôpitaux, écoles, administrations, services publics… Partout se font entendre les revendication pour l’augmentation des rémunérations, l’investissement massif, la réponse aux besoins de l’ensemble de la population.
>>> Notre combativité et notre organisation sont les meilleures réponses, avec la généralisation des grèves, au mépris et au refus du gouvernement d’ouvrir des négociations et de satisfaire les légitimes revendications des fonctionnaires, mais aussi de l’ensemble du monde du travail.
>>> Les futures nouvelles coupes budgétaires s’ajoutent au carnage social et indiquent la nature du choix politique du gouvernement. Ne laissons pas faire ces restrictions budgétaires qui sont l’illustration parfaite de la République en marche, « tout, partout, toujours pour les riches, rien pour les autres ».
Soyons lucides. Ce cauchemar ultra-libéral et autoritaire et ce gouvernement au service exclusif des riches et des capitalistes ne s’arrêteront que si nous les arrêtons. Ici et maintenant, attelons nous à la la riposte générale du monde du travail.
A YARA, GREVE POUR L’EMPLOI, L’INDUSTRIE ET L’ENVIRONNEMENT
Les salariés du groupe Yara était de nouveau en grève le 15 mars à Montoir-de-Bretagne contre la casse de l’emploi et de l’outil industriel organisé par le géant norvégien.
Le groupe industriel norvégien Yara a annoncé un « plan de transformation » de son usine fertilisants chimiques (classée Seveso) de Montoir, en Loire-Atlantique et prépare la suppression de 139 des 171 emplois du site. La CGT est vent debout contre ce carnage social et la destruction du potentiel industriel du pays.
Pour sauver l’emploi, les salariés mettent en avant un projet alternatif élaboré avec le cabinet SECAFI et portée par les représentants du personnel. Ce projet démontre la capacité, avec les nécessaires investissements, de poursuivre la production, maintenir l’emploi et respecter les règles de sécurité et environnementales. L’entreprise donnera officiellement sa réponse à ce projet alternatif à Paris, le 27 mars.
Fin novembre, nous relations : »La fermeture de l’usine, les licenciements et le massacre social (ainsi que ses effets domino sur le bassin industriel) « appauvrit tout le territoire. ». « Et si le risque technologique est diminué, il n’en sera pas moins inexistant en raison des stockages d’engrais maintenus sur le site. », faisait remarquer encore la CGT. » La lutte continue !
LIRE NOTRE ARTICLE DU 15/11/23
>Massacre social et écologique à Yara en Loire-Atlantique ; il faut arracher l’industrie des griffes du marché privé
>> https://bit.ly/3IGqrq8
– – – – – –
Nouvelle journée de grèves et manifestations dans l’éducation nationale en Seine-Saint-Denis le 14 mars à l’appel de la CGT et de l’intersyndicale. Plus de 5000 manifestants ont convergé à la DSDEN de Bobigny contre les réformes du gouvernement et pour un plan d’urgence dans le 93.
« La grève massive du personnel de l’éducation a rendu illusoire toute perspective de rentrée scolaire habituelle en Seine-Saint-Denis et le mouvement tend à déborder en Ile-de-France et inspire à la construction de mobilisations à travers la région parisienne.
Très fortement mobilisés, les travailleurs de l’Education dans le 93, en lien avec la CGT et les autres syndicats de l’Education mais aussi avec les organisations de parents d’élève, exigent une aide immédiate de l’Etat pour le département, un véritable plan d’urgence chiffré à 358 millions d’euros, la fin de la casse de l’école publique.
En plus de 5 200 professeurs supplémentaires, les syndicats revendiquent davantage d’infirmiers et de médecins scolaires, ainsi que des assistantes sociales en nombre suffisant, et un investissement dans les établissements scolaires, très vétustes, et dont les images de délabrements ont fait le tour des réseaux sociaux.
Jeudi 7 mars dernier, veille d’une nouvelle journée de mobilisations et grève du 8 mars, les syndicats comptabilisaient pas moins 45 % des professeurs des écoles et 60 % des profs de collège et lycée en grève. »