GUERRE SOCIALE

Le patronat nous mène une guerre sans merci. Il vole notre travail en s’appropriant les produits que nous créons. Puis, le système capitaliste, par essence incontrôlable et en crise permanente, pour se maintenir, protéger ses intérêts, profiter encore davantage, se paye sur le peuple, en spéculant à la hausse pour engranger, via des prix de consommation de plus en plus élevés tandis que les salaires sont maintenus, artificiellement car les capitalistes ont les moyens de payer, à un niveau mécaniquement de plus en plus bas.

>> Selon le cabinet patronal Circana, en deux ans, les prix ont grimpé de 21,3% en France pour les produits de consommation courante.

+ 13,6% sur un an en juillet 2022, et + 12,4 % sur un an en août 2023

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>> 14% de la population en situation de précarité en 2022, alors que ce taux oscillait entre 5 et 7% entre 2014 et 2021. Le nombre de bénéficiaires des banques alimentaires a triplé en 10 ans, avec 2,4 millions de personnes concernées

>> Un rapport de l’INSEE de juillet dernier a fait état d’une percée de la précarité en France, avec neuf millions de personnes en situation de privation matérielle et sociale dans le pays, un niveau sans précédent et jamais atteint depuis la création de cette mesure.

Contrairement au taux de pauvreté monétaire, le taux de privation mesure le renoncement des ménages à certains produits ou services, comme se chauffer correctement, posséder deux paires de chaussures, manger de la viande ou du poisson tous les deux jours, ou partir une semaine en vacances chaque année.