PODCAST AVEC A. LAGHA, SG DE LA FEDERATION CGT COMMERCE

PODCAST UNITECGT #Grève19Octobre

avec A. LAGHA, SG de la Fédération CGT Commerce et Services.

Ce 19 octobre, la fédération CGT du commerce et des services appellait à la grève les travailleurs de ses branches professionnelles. Dans un tract, la CGT résume la situation : « les augmentations de salaires  deviennent une urgence vitale ! »

« Alors que s’ouvre la conférence sociale le 16 octobre, qui doit débattre de la question des augmentations de salaire, c’est le moment pour nous de faire entendre nos voix et nos revendications. », explique la fédération CGT du Commerce et des services, qui rappelle : « Nous sommes les secteurs professionnels les moins bien payés et pourtant indispensables à la société. L’inflation alimentaire nous touche de plein fouet, nos petits salaires seront nos petites retraites. »

Interviewé par UnitéCGT, Amar Lagha, secrétaire général de la fédération CGT Commerce et Services, cite les luttes gagnantes des salariés de Vertbaudet dans le Nord et des travailleurs d’Intermarché à Champigny sur Marne et l’histoire du mouvement social en France, le secrétaire général de la CGT le martèle : « seul le rapport de force et la grève nous peut nous faire aboutir à des résultats ».

« Tout ce qu’on a obtenu on l’a arraché au patronat, il faut multiplier ce type d’actions », ajoute-t-il, articulant dans son analyse et l’explosion des prix, l’enrichissement encore accru d’une poignée de personnes, le maintien de salaires de misère, les centaines de milliards d’argent public déversées aux entreprises.

Au-delà des augmentations de salaires et de l’amélioration des conditions de travail, communes à tous les secteurs, le secrétaire général de la CGT Commerce rappelle que des solutions structurelles existent pour répondre aux besoins de la population, et cite notamment la nationalisation du secteur de la grande distribution.

« Instaurons le SMIC à 2000 euros, minimum vital aujourd’hui pour vivre dignement.  Exigeons partout des augmentations de salaire !  Exigeons du salaire plutôt que des primes ! », revendique ainsi la CGT qui refuse que le secteur devienne « le laboratoire de la précarité du patronat, avec son temps partiel imposé. ». Pour la CGT, la mobilisation de tous les travailleurs et travailleuses permettrait d’imposer « de nouvelles mesures visant à obliger les employeurs à augmenter tous les salaires et de manière significative ».