Gaza / 70 jours de Terreur ; 4000 français combattent dans l’armée israélienne
Après 70 jours de Terreur, et selon le Times of Gaza, les bombardements et opérations au sol sur la ville sans défense de Gaza ont fait plus de 19 400 morts, dont 7 729 enfants (au 18 décembre).
« Le gouvernement israélien utilise la famine des civils comme technique de guerre dans la bande de Gaza occupée, ce qui constitue un crime de guerre », déclarait le 18 décembre l’ONG Human Rights Watch (HRW) dans un nouveau rapport documentant la situation sur le terrain. « L’armée israélienne bloque délibérément l’accès à l’eau potable, à la nourriture et au carburant, tout en entravant intentionnellement l’aide humanitaire, en détruisant semble-t-il des zones agricoles et en privant la population civile de produits indispensables à sa survie », assure le document qui témoigne, une nouvelle fois, de la Terreur israélienne à Gaza.
Quelques rappels des crimes et de la Terreur israélienne depuis deux mois à Gaza et en Palestine occupée :
> Entre 20 000 et 30 000 morts civils à Gaza selon des anciens officiers militaires français
> L’expulsion des Palestiniens de Cisjordanie et le renforcement de l’Apartheid et de la Colonisation
> Des hôpitaux ciblés et détruits à Gaza, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 56 établissements de santé et 59 ambulances qui ont été frappés ou détruits dans les combats de la bande de Gaza.
> Des prisonniers civils humiliés et torturés
> Une population civile déportée et assiégée par la « plus grande démocratie du Moyen-Orient »
> Un blocus illégal et criminel (plus d’eau, de nourriture, de carburant)
> Des dizaines de bébés Palestiniens débranchés des couveuses dans les hôpitaux investis par Tsahal et dont le fonctionnement a été sciemment et méticuleusement détruit par les bombardements et infiltrations israéliennes au sol.
Le gouvernement et l’armée d’Israël se rendent coupables de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Le génocide en cours à Gaza et en Palestine occupée se déroule sous nos yeux. Et, des milliers de Français participent au massacre.
Chacun peut constater en France l’ampleur du soutien inconditionnel, tant institutionnel que politique ou médiatique, accordé au gouvernement suprémaciste israélien et à sa guerre barbare.
Ce soutien qui se traduit par des actes très concrets – à l’image de la censure de la solidarité avec la Palestine et les intimidations et interdictions de manifester – s’illustre également par (dans un premier temps) la sympathie envers les soldats franco-israéliens et désormais une forme de discrétion envers ce sujet, du fait de l’ampleur du massacre à Gaza.
Ce n’est pas un scoop tant l’information est connue : les Français constituent le deuxième plus grand contingent étranger au sein de l’armée israélienne. 4185 Français faisaient ainsi partie de Tsahal en 2018, selon le porte-parole de l’armée israélienne.
Apparait ainsi la problématique : si des milliers de français participent à la guerre contre Gaza, le risque (pour euphémiser) est grand que la France soit, indirectement – du fait de l’absence d’appel au retour sur le territoire français – et aux yeux du monde, impliquée dans le génocide et les crimes de guerre en cours à Gaza et en Palestine occupée.
La participation à la machine de guerre israélienne contre les civils de Gaza n’est bien évidemment pas tolérable. A minima, le gouvernement français devrait, outre l’appel à un cessez-le-feu immédiat et la fin de la Colonisation et de l’Occupation israélienne, dénoncer, surveiller et appeler au retour immédiat de ces Français, ainsi qu’engager des enquêtes pour connaitre les éventuelles implications dans d’éventuels crimes de guerre ou crimes contre l’Humanité.