Un mouvement de blocage, lancé par le syndicat CGT et suivi par l’ensemble de l’intersyndicale a touché le 18 septembre les sites du groupe américain General Electric dans le Territoire de Belfort.
L’action à l’initiative de la CGT a mobilisé plusieurs centaines de personnes aux entrées des sites General Electric de Belfort, Bourogne et Chonas. Le syndicat CGT y a fait signer une pétition pour une nouvelle stratégie industrielle et d’emplois de l’entreprise.
Dans tous le groupe General Electric en France envoyons un message claire à la direction le 18 septembre prochain !#CGT #GE #Industrie pic.twitter.com/iApmGry9fe
— CGT GE (@CgtGe) September 5, 2019
Les salariés s’opposent au plan de restructuration du monopole industriel américain qui souhaite supprimer plus de 1 000 postes en France, dont près de 800 dans l’entité turbines à gaz de Belfort, soit la moitié environ des effectifs de l’usine.
2000 emplois menacés par General Electric
Cette casse du potentiel industriel par General Electric ne se limite pas au Territoire de Belfort. Comme le rappelle la CGT dans un communiqué, ce sont plus de 2 000 emplois qui sont aujourd’hui menacés en France.
Action #GeneralElectric #Belfort #CGT du 18 septembre
Merci !
On continue, c’est notre avenir à tou.te.s pic.twitter.com/ZJBjOzefcO— CGT CA Grand Belfort (@CGTcaGB) September 19, 2019
Le syndicat dénonce notamment « les plans de suppressions d’emplois à Villeurbanne et Aix-les-Bains chez Grid, à Nantes dans l’éolien, les mesures de ruptures conventionnelles et de départs anticipés non remplacés chez Power Conversion, dans les turbines vapeurs, les délocalisations au Creusot et la vente des services centrales nucléaires ».