Blocages des usines de General Electric dans le Territoire de Belfort, à l’appel de la CGT

© Isabelle PETITLAURENT

Un mouvement de blocage, lancé par le syndicat CGT et suivi par l’ensemble de l’intersyndicale a touché le 18 septembre les sites du groupe américain General Electric dans le Territoire de Belfort.

L’action à l’initiative de la CGT a mobilisé plusieurs centaines de personnes aux entrées des sites General Electric de Belfort, Bourogne et Chonas. Le syndicat CGT y a fait signer une pétition pour une nouvelle stratégie industrielle et d’emplois de l’entreprise.

Les salariés s’opposent au plan de restructuration du monopole industriel américain qui souhaite supprimer plus de 1 000 postes en France, dont près de 800 dans l’entité turbines à gaz de Belfort, soit la moitié environ des effectifs de l’usine.

2000 emplois menacés par General Electric

Cette casse du potentiel industriel par General Electric ne se limite pas au Territoire de Belfort. Comme le rappelle la CGT dans un communiqué, ce sont plus de 2 000 emplois qui sont aujourd’hui menacés en France.

Le syndicat dénonce notamment « les plans de suppressions d’emplois à Villeurbanne et Aix-les-Bains chez Grid, à Nantes dans l’éolien, les mesures de ruptures conventionnelles et de départs anticipés non remplacés chez Power Conversion, dans les turbines vapeurs, les délocalisations au Creusot et la vente des services centrales nucléaires ».