Métallurgie : grève inédite à Ball, dans le bassin de Lacq

Plus de 50 salariés sur les 190 que compte l’entreprise Ball dans le basisn de Lacq se sont mobilisées par la grève pour faire entendre leurs revendications le mercredi 22 novembre. Quatre heures de grève ont sonné la fin de la paix sociale négociée pendant des années par la CFDT locale et amorcé la première grève historique de cette usine située sur la plate-forme chimique de Lacq.

Un syndicat CGT, créée dans cette usine de production de capsules pour canettes (avec des clients comme RedBull, Coca…), est vent debout avec les salariés contre le projet de l’entreprise de supprimer 40 emplois et le risque d’une délocalisation de la production au sein d’autres usines du groupe, en Pologne ou en Irlande.

De témoignage des grévistes, le syndicat CGT a également été constitué car la CFDT, majoritaire sur le site, négocie les suppressions d’emplois sans information aux salariés ni écoute.

La solidarité interpo s’est organisée avec l’Union locale de Moureux, en présence de tous les syndicats Fnic CGT de la plateforme chimique de Lacq mais également des camarades cheminots, de la métallurgie, de la construction…