PAR LA GRÈVE, PARALYSER L’ÉCONOMIE POUR GAGNER

31 JANVIER : AMPLIFIER LE RAPPORT DE FORCE / METTONS PARTOUT EN DÉBAT LE PROCESSUS DE GRÈVES

A QUOI S’ATTENDRE LE 31 JANVIER ?

La grève du 31 janvier s’annonce très puissante dans les raffineries, les industries chimiques et les industries électriques et gazières, les ports et docks déjà mobilisés en grève reconductible selon les secteurs en fin de semaine dernière.

La SNCF annonce une journée “très fortement perturbée” avec un train sur trois pour les TGV et Ouigo, deux TER sur dix en moyenne aucun intercité ne circulera.. Le trafic international sera lui aussi “fortement perturbé”.

Dans l’Ile-de-France, la journée sera noire, tant du côté des RER de la SNCF que des métros et RER de la RATP.

Du côté des aéroports, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes d’annuler préventivement un vol sur cinq à l’aéroport parisien d’Orly.

D’autres secteurs, comme l’éducation, la Fonction publique, les Services publics, la Poste et des télécommunications, seront également mobilisés.

DÉPASSER LE GOUVERNEMENT, DÉBORDER ET ENTRER EN GRÈVE RECONDUCTIBLE

Alors que la mobilisation du 31 janvier s’annonce massive et très impactante, il est urgent de fixer un plan de bataille à la hauteur et des enjeux, et de la mobilisation. Une stratégie gagnante, tant sur les retraites que sur tous les autres sujets, passe par la grève reconductible, dans tous les secteurs.

Ce processus de grèves reconductible est d’ores et déjà engagé. Quoi qu’en dise Laurent Berger et consorts. Ainsi, trois fédérations CGT (énergie, industries chimiques, ports et docks) se sont “associées” pour coordonner leurs actions et mobilisations. A ce titre, les dates du 6-7-8 février donnent un horizon réaliste à l’explosion de la guerre sociale.

Un nouvel appel à faire grève pendant 48 heures à partir du 7 février a également été lancé par les syndicats du pétrole, “date à laquelle sera proposée aux salariés la grève reconductible avec si nécessaire, l’arrêt des installations de raffinage.”

Le secteur de l’énergie, déjà très fortement mobilisé, sera également de la partie, avec des actions sur l’outil de travail et autres actions dites “Robins des bois” pour soulager la détresse de dizaines de milliers d’usagers étranglés par l’inflation.

La Fédération nationale des ports et docks de la CGT s’est, de son côté, félicitée de la « forte mobilisation des travailleurs dans quasi tous les ports français, avec souvent 100 % de grévistes et des ports totalement arrêtés » à l’occasion d’une mobilisation le 26 janvier. Elle a également appelé à poursuivre le mouvement avec un nouvel arrêt de travail d’une journée le 31 janvier, et promis d’amplifier « la lutte à compter de la semaine du 6 février par des actions reconductibles ».

Enfin, l’appel à la grève reconductible à la SNCF par la fédération CGT Cheminots (et Sud rail) les 7 et 8 février donne une perspective supplémentaire pour paralyser le pays.

Bien entendu, la grève dans ces secteurs structurants doit, non pas entrainer une “grève par procuration”, mais bien donner l’élan nécessaire pour entrainer et amplifier la grève dans tous les secteurs, dans toutes les professions, dans tout le pays.

Nous gagnerons si nous frappons, vite et fort, au portefeuille des patrons.

TOUS ENSEMBLE ET EN MÊME TEMPS, NOUS ALLONS “TOUT REPRENDRE” !