EN GUERRE SOCIALE CONTINUE

inflation, salaires, libertés

EN GUERRE SOCIALE CONTINUE

Tous et toutes en luttes le 6 juin et au-delà pour remettre le pays sur ses pieds

Le gouvernement est au service exclusif des riches. Compenser pour les uns les effets de la crise, continuer d’enrichir les spéculateurs pour les autres, tout cela a un coût. Le patronat est ainsi le premier parasite de France, les aides de l’Etat aux entreprises représentent le tiers du budget de l’Etat. Sans parler des collectivités rackettées par le chantage à l’emploi.

C’est donc bien le peuple et les travailleurs qui payent, une première fois par le vol du fruit du travail par les capitalistes, une seconde fois par l’aide publique aux entreprises financée/prélevée sur la manne publique, une troisième fois par l’effet retour et les baisses de dépenses sociales publiques, France Travail, le RSA-STO etc…

Pour continuer d’enrichir les riches (et financer la guerre en Ukraine) le gouvernement dégrade, et dégradera encore davantage nos conditions de vie et de travail. Les discours sur la « sobriété » énergétique illustrent à quel point, alors que le tarif réglementé du gaz va disparaitre le 1er juillet, le pouvoir accélère dans la poursuite du délabrement de l’énergie publique et impose un discours moral national qui illustre l’appauvrissement d’une large partie du peuple.

Et maintenant ?

Macron/Borne n’augmenteront pas le SMIC. Ils n’accepteront pas de revenir aux 62 ans d’âge légal de départ à la retraite. Sans parler des 60 ans, 55 ans pour les métiers pénibles, ou encore des régimes pionniers comme celui des électriciens et gaziers.

Malgré une opinion vent debout et une bataille sociale intense, en évitant à plusieurs reprises le vote des députés sur la réforme des retraites, le pouvoir a prouvé en promulguant sa loi qu’il était prêt à s’affranchir de ses propres règles, « quoi qu’il en coûte ».

Avec Macron, la finance internationale pousse encore plus loin ses pions tant elle espère encore l’éclatement du système social français et l’accélération de sa privatisation. Les attaques vont continuer à se multiplier. Macron a donné le ton, « moins de lois », donc plus de décrets, encore plus de verticalité du pouvoir. Avec un tel décalage avec le pays, le régime de Paris tiendra-t-il ou tombera-t-il comme le prédit un député centriste ?

La base électorale de la Macronie, 12% des inscrits, n’a aucune légitimité à imposer ses projets de régression sociale. Le pillage des biens du peuple, tous ces milliards d’argent public donnés chaque année, prouve que ce modèle économique capitaliste, cet ordre social au service d’une toute petite minorité, marche sur la tête. A rebours, notre tâche est de remettre le pays sur ses pieds.

Partout, malgré l’apparente passivité après des mois de grèves et manifestations, convergent les mêmes revendications : mieux vivre, vivre dignement, en finir avec un Président qui, comme son gouvernement ou son bloc parlementaire, sont partout, minoritaires.

Retraite, salaires, libertés : croisons les revendications qui répondent aux intérêts et besoins, immédiats et à plus long terme du peuple. La grève historique pour les salaires des travailleuses de Vertbaudet, deux mois de grève totale et face une répression patronale, étatique et para-étatique brutale, montre la voie à suivre, celle de la lutte.

 « La où il y a une volonté, il y a un chemin »

Partout, exigeons, convergeons, imposons :

  • SMIC à 2 000 euros ; hausse générale des salaires, pensions, allocations. Rétablissement de l’échelle mobile des salaires. Maximum des prix.
  • Socialisation des grands secteurs économiques et industriels (grande distribution, bâtiment, logistique, transports, énergie, industries électriques, gazières, métallurgiques, chimiques, pétrolières, de l’agroalimentaire, etc…). Démocratie sociale à tous les échelons.
  • Retraite à 60 ans, 55 ans pour les métiers pénibles. Régimes pionniers pour tous.