INFLATION ET SPÉCULATION CAPITALISTE

INFLATION ET SPECULATION CAPITALISTE : AGIR + FORT CONTRE LES PROFITEURS !

Début mai, le Canard Enchainé a relevé la progression spectaculaire des chiffres d’affaires et bénéfices de plusieurs grands groupes capitalistes qui ont mis à profit l’explosion (organisée) des prix et la spéculation.

Carrefour a ainsi enregistré 1,35 milliards d’euros de bénéfices, soit une augmentation de 26% par rapport à l’année précédente. En parallèle, son chiffre d’affaire n’a augmenté “que” de 8,5%. En clair, le groupe 

On retrouve cette différence entre hausse du chiffre d’affaire et hausse des bénéfices chez d’autres marques.

Autre exemple, Pernod Ricard a vu son bénéfice augmenter de 29%, tandis que le chiffre d’affaire augmentait de 12%.

Pour Unilever (Amora, Knorr, Maille etc.), le chiffre d’affaires augmente de 14%. Ses bénéfices : +26%.

Tout cet argent supplémentaire, volé une première fois de nos poches par la contribution de l’Etat au train de vie des entreprises (aides diverses qui, cumulée, représente le tiers du budget de l’Etat) , puis une deuxième fois par l’augmentation des prix, soit disant mécanique mais pourtant bien le fruit de la spéculation capitaliste, est absorbé par les actionnaires. Pas un euro ne servira à la réponse aux besoins.

Certains parlent de “superprofits”. Nous jugeons ce terme au mieux maladroit car un profit capitaliste est avant tout le vol du travail. Tout cet argent devrait revenir aux travailleurs qui, seuls, créent la richesse du pays.

Le peuple est écrasé par l’inflation. Cette inflation ne tombe pas du ciel mais est organisée par les spéculateurs.  Il est temps de répondre réellement aux besoins, non pas par des chèques cadeau qui visent avant tout à, d’une nouvelle manière, combler la baisse de la consommation par une nouvelle aide publique, donc encore une fois payée par nos impôts.

Quelques mesures de bon sens et de salut public :

– Expropriation sans condition des grands groupes capitalistes

– Socialisation des secteurs économiques mis sous contrôle des travailleurs et des usagers, notamment les industries chimiques, pétrolières, métallurgiques, électriques et gazières, de l’agroalimentaire et de la grande distribution, du BTP ou encore des transports, la logistique, etc..

– Maximum des prix et rétablissement de l’échelle mobile des salaires ; Fin de la TVA

– SMIC à 2000 euros, augmentation des pensions et allocations