BARBARIE CAPITALISTE

Barbarie capitaliste : 160 millions d’enfants forcés à travailler

Selon un rapport conjoint, l’Organisation internationale du travail et l’Unicef publié en 2021, 160 millions le nombre d’enfants contraints de travailler dans le monde. Le nombre d’enfants âgés de 5 à 17 ans assumant des travaux dangereux, susceptibles de nuire à leur santé et à leur sécurité, a explosé, en hausse de 6,5 millions depuis 2016, pour atteindre 79 millions.

Cette relève qu’il s’agit de la première hausse en vingt ans du nombre d’enfants exploités dans le monde. Sans déploiement de mesures de protection sociale minimales, plusieurs dizaines de millions d’enfants supplémentaires ont été contraints à travailler et à être exploiter en 2022.

Rappelons qu’à l’occasion de la Journée internationale contre le travail des enfants, la Fédération Syndicale Mondiale avait publié en 2021 une déclaration qui rappelait « sa position contre le travail des enfants et son engagement à poursuivre la lutte contre la violation des droits de l’enfant fondamentaux, contre le système qui génère la barbarie face aux enfants ; nous continuerons la lutte pour un avenir meilleur pour la nouvelle génération. »

« Dans une société d’exploitation, qui génère des guerres, du chômage, de la pauvreté, des réfugiés, d’exclusion sociale de groupes sociaux vulnérables tels que les personnes handicapées ainsi que de violations continues des droits fondamentaux des couches populaires, les enfants ne peuvent pas faire exception. », poursuivait la FSM, ajoutant :

« Une fois de plus, l’indifférence criminelle du système se confirme, qui, pour maximiser ses profits, n’hésite pas à sacrifier la vie des enfants. Cette réalité montre le visage pourri et vieux du système capitaliste qui ne cessera d’exister que lorsque les « damnés de la terre » l’enverront dans la tombe de l’histoire, afin que les enfants vivent dans un monde qui sera entièrement le leur.

La lutte pour un avenir meilleur pour la nouvelle génération avec des attentes doit frapper le système capitaliste exploiteur, non pas faire de compromis, mais lutter contre lui, jusqu’à la construction d’une nouvelle société sans exploitation de l’homme par l’homme.

– Le droit à une alimentation adéquate et à des services de santé de qualité

– Le droit à une éducation universelle, gratuite et obligatoire pour tous les enfants

– Le droit aux loisirs et l’accès des enfants à toutes les activités susceptibles de développer leur personnalité et leurs talents. »