SOYONS OFFENSIFS !

Soyons offensifs
13 et 14 octobre : prenons nos destins en main !  

La journée de mobilisation du 13 octobre, à l’appel de la CGT, est l’occasion de mettre en avant les revendications ouvrières, en premier lieu la réponse aux besoins, ainsi que la lutte politique contre un régime liberticide et autoritaire.

Par ailleurs, des appels à se rassembler et à se mobiliser le samedi 14 octobre contre l’inflation, dans le prolongement immédiat de la journée du 13, se multiplient sur les réseaux sociaux.

Ajoutons également que des organisations CGT, à l’image de la FNIC CGT, engagent une bataille dans les branches professionnelles pour imposer de meilleures conditions de travail et l’augmentation des salaires.

Salaires, retraites, libertés : l’attaque est globale, la riposte sociale doit être générale !

Notre peuple est écrasé par Macron, ses complices et ses commanditaires. Pour continuer à gouverner, la petite caste au pouvoir ment et tente de grossières manœuvres de divisions. Ils ne s’arrêteront pas à moins d’y être contraints par l’usage inflexible du droit de grève et la mise à l’arrêt de l’économie. Cette réalité, niée par l’intersyndicale pendant la mobilisation contre la réforme des retraites, demeure plus que jamais d’actualité.

Comment alors prétendre pouvoir renverser le rapport de force ? Chacun sait que les mobilisations sociales les plus puissantes n’arrivent jamais « par hasard ». C’est à nous tous et toute, dès maintenant, de planter les graines d’un mouvement social inédit.

Pour « tout leur reprendre », nous avons besoin d’un plan de bataille et d’une stratégie offensive. Car, la pensée « magique » n’existe pas ; une journée esseulée de « rentrée sociale » n’est pas à la hauteur des colères qui partout se font entendre. Tout le monde le voit, y compris Macron et le patronat, l’enjeu, c’est le salaire et la réponse aux besoins. Bien entendu, des luttes et grèves seront menées dans les entreprises, notamment aux moments des Négociations Annuelles Obligatoires. Mais, deux remarques :

1/ l’enjeu de « confédéraliser » les luttes pour les salaires est bien de rendre possible la lutte dans des secteurs où le rapport de force demande à s’aiguiser.

2/ nous devons sortir du cadre « étouffant » des NAO, calendrier patronal par excellence, pour en « même temps », mener une lutte commune pour les salaires. Ce combat commun, c’est la revendication pour l’augmentation générale des salaires et surtout le rétablissement de l’échelle mobile des salaires indexées sur l’inflation : un cadre commun à l’ensemble des travailleurs et dont tous et toutes peuvent bénéficier

Alors que le pouvoir entend poursuivre son « retour à la normale » après avoir ouvertement et publiquement humilié le peuple et les organisations syndicales et sociales, et alors que se préparent de nouvelles régressions sociales, nous ne resterons pas l’arme au pied. Au contraire, la meilleure défense, c’est l’attaque !

Optimistes mais lucides, nous savons que les derniers mois ont montré le haut degré de conscience et de mobilisation de millions de travailleurs. L’espoir est là ! A nous tous et toutes de prendre en mains nos destins.